Jean-Michel André Jarre, naît le 24 août 1948 dans le 4e arrondissement de Lyon dans le quartier de la Croix Rousse dans une famille de musiciens. Il est compositeur et interprète français de musique électronique, qui a vendu plus de 80 millions de disques au cours de sa carrière.
Il est le fils de Maurice Jarre (compositeur de musiques de films) et de France Pejot (résistante à Lyon). Il est influencé dès son plus jeune âge par son grand-père musicien et bricoleur, co-inventeur de la première table de mixage pour la radio française.
Ses parents se séparent en 1953, année du départ définitif de son père pour les États-Unis. Jean-Michel Jarre vit alors seul avec sa mère à Vanves, en banlieue parisienne. Évoquant son enfance, il déclarera, en 2009 : « Mon père a été davantage une béance, une absence, qu'une référence musicale. Chaque décennie, je me suis dit, cette fois-ci, ça va. Mais j’en ai souvent parlé, ça me rend triste. Que des parents se séparent quand on a 5 ans, c’est un classique, ça arrive à tout le monde. Mais qu’on n’ait pas de relation du tout avec l’un des deux pendant plus de quarante ans… ».
Il commence le piano à huit ans. Découragé par une enseignante jugée trop stricte, il abandonne l'instrument pendant deux ans. Sa mère l'emmène dans une boîte de jazz parisienne, « Le Chat qui pêche », tenue par une de ses amies Mimi Ricard (rencontrée dans la Résistance Lyonnaise). Archie Shepp, Don Cherry et Chet Baker, y initient l'enfant à la musique.
Avec le soutien de sa mère, Jean-Michel Jarre prend des cours d'harmonie et de contrepoint au Conservatoire de Paris, avec Jeanine Rueff. Il développe des bases classiques, tout en s'intéressant à la musique contemporaine, en apprenant la guitare électrique et en jouant au début des années 1960 dans plusieurs groupes de rock et de jazz, dont les Mystères IV avec lequel il remporte le premier prix du tremplin de la Foire de Paris. Il fait une apparition dans le film Des garçons et des filles d'Étienne Périer, sorti en 1967, avec son groupe The Dustbins (« poubelles » en anglais). Il interprète deux chansons dans le film Let me take your hands et I feel so down.
En 1976, l'album Oxygène marque l'histoire de la reconnaissance de la musique électronique et des synthétiseurs par le grand public. La voie avait déjà été tracée par des productions comme la musique du film Orange mécanique (1972) par Walter Carlos, Tubular Bells (1973) de Mike Oldfield, Phaedra par Tangerine Dream, Albedo 0.39 (1976) de Vangelis ou les recherches de Brian Eno, mais Jean-Michel Jarre obtient le succès en créant une œuvre électronique d'un accès plus évident, avec des mélodies simples et fluides, systématisant l'usage des synthétiseurs, tranchant avec les musiques industrielles de l'époque comme celle des allemands Klaus Schulze ou Kraftwerk (qui véhiculaient souvent, de manière implicite ou non, une réflexion mêlant inquiétude et fascination face à une technologie déshumanisante).
Pour ses compositions, en plus des synthétiseurs, il utilisera plus tard des instruments originaux et peu utilisés comme la harpe laser (utilisée principalement pour son côté spectaculaire en concert), le Theremin, les steel drums, l'orgue de Barbarie, l'accordéon, le Cristal Baschet, le hang (pour la tournée Oxygene 2008) ou encore certains appareils fabriqués spécialement pour lui par son collaborateur et ami Michel Geiss (comme le Matrisequencer et le Rythmicomputer pour l'album Equinoxe, puis le Digisequencer pour l'album Chronologie).
Oxygène
Les chants magnétiques
Les concerts en Chine
Zoolook
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